Titre : Serial experiments lain
Genre : science-fiction/ cyberpunk
Producteur: Yasuyuki Ueda
Scenario: Chiaki J. Konaka
Character design : Yoshitoshi Abe
Réalisation : Ryutaro Nakamura
Année de diffusion: 1998
Présentation des personnages :Lain Iwakura : L’héroïne, est une jeune lycéenne très renfermée sur elle-même. Insociable et discrète, elle reste sensible aux peut d’amis qu’elle possède. Mais un visage peut en cacher un autre, parfois plusieurs même.
Alice Mizuki: C’est la seul véritable amie de Lain, elle est sensible à l’évolution de son amie et garde un instinct protecteur envers elle.
Yasuo Iwakura, le père de Lain : Il joue le rôle d’un guide pour sa fille, dans ce monde complexe qui est l’informatique ainsi que celui du Weird.
Miho Iwakura, la mère de Lain : Froide et distante envers ses filles, elle reste très mystérieuse.
Mika Iwakura, la grande sœur : Son caractère est proche de celui de sa mère, mais elle finira, comme sa sœur, par se poser des questions sur cette famille très mystérieuse.
Synopsis :Des passants sans identités. Les enseignes lumineux accrochés au noir. Une ville respirant la nuit. Le suicide d’une adolescente souhaitant quitter ce monde pour un autre.
Lain Iwakura est une jeune fille renfermée et taciturne, son odyssée commence là, à la réception du e-mail provenant de cette jeune lycéen qui c’est suicidée une semaine auparavant. « Dieu est ici…dans le Weird ».
Le Weird, ce réseau d’information et de communication très élaboré, serait-il concevable d’y rejoindre Dieu ?
Critique/Analyse :Voici une histoire complexe en plus d’être torturée. Le voyage entre deux monde pour trouver les réponses est remplie de peines, autant pour Lain que pour nous. Le rythme est très lent voir même pesant, insistant sur des détailles qui semble insignifiant au premier abord, mais c’est après trois ou quatre rediffusion de la série complète que l’ont commence à comprendre leurs significations.
Cette œuvre est riche en symbolique, le graphisme propose des interventions propres à la série. Les décores sont souvent épurés mettant en valeur les expressions des personnages ou plus originalement, en laissant place à des détails surprenants tel que : ces taches rouges, mauves, blancs (pas seulement anodines) dans les ombres prononcées. Des poteaux et câbles électrique bruyants, dans le weird le noir de l’infini est dominant. Les anonymes des chats-rooms sont représenté avec brio et des interventions 3D pour s’immerger dans l’ambiance cyberpunk.
L’ambiance musicale reste subtile et discrète. Pas vraiment de thème récurrent, mais plutôt des lignes de percussion sobre pour tout les instants au côté de Lain dans sa vie « réelle ». Mais dans le weird la musique élèctro semble abasourdire, là ou l’information évolue et se bouscule sans cesse tel un océan en pleine tempête.
Pour conclure : une série très original mais à la fois très complexe. Posant une grande question sur l’évolution de l’Homme et son obstination pour la télécommunication, ainsi que la difficulté aux adolescents de trouver leur identité et leurs places dans la société.
Serial experiments lain est tout simplement un chef-d’œuvre, il est difficilement accessible, c’est pourquoi il est conseillé à un public averti. Mais voici quant même une expérience à vivre car son message final est celui de l’amour spirituel et corporel.
Amras.